20 ans de popularité
You know who you are de Nada Surf
Il y a 20 ans sortait le 1er album du groupe, High/Low, qui comportait notamment « Popular« . Et pour le grand public, c’est comme si le temps s’était arrêté là, comme si Nada Surf n’avait pas sorti 7 autres albums par la suite, dont celui qui nous intéresse aujourd’hui : You know who you are.
L’élégance dans la constance
A l’écoute de l’album, pour peu qu’on ait écouté les précédents, il faut bien avouer qu’on n’est pas frappé par un changement brutal de tempo, de composition ou de chant. Non, c’est sûr, c’est du bon vieux Nada Surf, efficace, bien fait, joli, et il faut bien dire, un peu sans surprise.Néanmoins, comme à chaque fois, je suis pris par les mélodies bien écrites, par les chansons douces amères, et par l’ambiance générale de l’album.
En fait écouter un album de Nada Surf, c’est un peu comme retrouver un vieil ami : on se connaît bien, on sait à peu près à quoi s’attendre, et on est toujours content de se revoir. Qui plus est un ami comme Nada Surf, c’est quelqu’un qui vous veut du bien, qui vous prend comme vous êtes mais vous encourage toujours à faire mieux :
You don’t have to run around a park
You don’t have to be some kind of hero
But it’d be good to get out of the dark
And get yourself around some other peopleOut of the dark
Reste à ajouter qu’en plus de tout ça, les membres du groupes sont extrêmement sympathiques sur scène, que le chanteur et le bassiste (Matthew Caws et Daniel Lorca) sont totalement francophones, et donc qu’un concert de Nada Surf c’est une bonne soirée en perspective… quelle raison pourrait-on trouver pour ne pas les aimer finalement !