BCUC, conscience de Soweto
« Nous sommes le blues d’avant le blues, la fondation du rock’n’roll aussi »
Pour une fois je pique le micro de Gaël pour vous parlez un peu musique dans ce #LeMardiToutEstPermis, avec une jolie découverte en clôture du Festival des Détours de Babel à Grenoble qui avait lieu du 16 mars au 7 avril dernier.
La découverte c’est le groupe BCUC. BCUC, pour Bantu (le peuple) Continua Uhuru Consciousness. Avec leur africangungungu (oui, oui, ne m’en demandez pas plus), ces Sud-Africains issus des quartiers de Soweto dynamitent la scène avec leur style Afro-psychédélique-funk-trance-indigène-rap-ritual-rock !
Quand la puissante basse, accompagnée de tambours et de percussions, démarre, votre cœur se décroche. Ces rythmes semblent vous envoûter complétement quand vous vous surprenez à danser d’une manière quasi incontrôlable, aux sons des vuvuzelas et sifflets.
Voilà l’ambiance. Kgomotso pose sa voix, avec une touche mélangeant RNB et chants rituels, et finira de vous mettre en transe. Place maintenant à la soul d’église assumée, portée par Jovi Zithulele, chanteur à la verve prédicatrice, qui vous hypnotise complétement. Croiser son regard sévère vous mettra la chair de poule mais vous serez prêts à courir le monde avec lui au son de « One people, my people ».
Bref vous l’aurez compris, c’est un groupe à écouter le son à fond et que vous pouvez découvrir sur leur page Bandcamp ou sur cette vidéo électrique en live au festival danois de Roskilde !