Serial killer
Le Quaker de Liam MacIlvanney
Glasgow, 1969. Trois jeunes femmes sont retrouvées étranglées avec leurs bas sur un terrain vague à quelques jours d’intervalle. Point commun entre les victimes : la nuit même de leur mort, elles avaient quitté un dancing à la mode en compagnie d’un homme surnommé le quaker, suite au témoignage de la soeur de l’une des victimes. Malgré une enquête minutieuse, les inspecteurs chargés de l’affaire piétinent. Pour mettre fin à leur inefficacité, l’inspecteur Duncan McCormack est dépêché sur place et reprend tout à zéro malgré l’hostilité de ses «collègues ». Parallèlement, Alex Patton, un perceur de coffres-forts arrive de Londres pour cambrioler une salle de vente dans sa ville natale…
Peur sur la ville
Bienvenue à Glasgow en 1969 ! Ses industries sidérurgiques, ses chantiers navals, ses immeubles désaffectés, ses quartiers rasés, ses tours bétonnées et son tueur en série, le Quaker… Pour le débusquer, tout un commissariat de quartier est mobilisé mais comme les résultats se font attendre, la hiérarchie va dégainer son arme fatale, l’inspecteur Duncan McCormack, flic expérimenté, tenace, solitaire et… homosexuel (mais ça, c’est un secret parce que dans l’Ecosse de 1969, c’est un délit). Vous suivez ?
Au début, perdu dans le smog (comme le lecteur !), il tente vainement de comprendre qui a tué ces trois femmes. Jusqu’à ce qu’un quatrième crime soit perpétré, impliquant malgré lui un « malheureux » perceur de coffres-forts ! A partir de là, super Duncan va réétudier chaque meurtre et appliquer à la lettre l’adage populaire qui dit que le diable se niche dans les détails, tha an diabhal air a neadachadh anns na mion-fhiosrachadhen ! Vous suivez toujours ?
Alors si vous voulez savoir comment Duncan le justicier va mettre fin aux agissements du méchant de l’histoire, révisez votre gaélique écossais et précipitez-vous sur cet excellent polar des Highlands inspiré d’un fait réel et écrit de main de maître par Liam McIlvanney. Magistral ou plutôt‘bhrat !