Un incendie dévastateur…
La Part des flammes de Gaëlle Nohant
4 mai 1897 : le tout-Paris se presse rue Jean Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Vers 16 h 30, un violent incendie se déclare causant la mort de 120 personnes, majoritairement des femmes.
Parmi les victimes, la Duchesse d’Alençon, la petite sœur d’Elisabeth d’Autriche qui avait pris sous sa protection deux jeunes femmes qui ont survécu au brasier : Violaine de Raezal, une jeune veuve à la réputation sulfureuse et la jeune Constance d’Estingel qui venait de rompre ses fiançailles.
Cette tragédie va faire basculer leur destin…
Les femmes en première ligne
Mêlant habilement romanesque et faits historiques, Gaëlle Nohant emmène le lecteur à la fin du XIXème siècle dans un monde gouverné par les conventions sociales.
Les femmes de la « Haute » s’occupent des pauvres et des tuberculeux ou servent de faire-valoir à leurs maris grâce à leur physique avantageux.
Mais l’incendie du Bazar de la Charité va bouleverser la vie et les habitudes de cette société bien huilée et entraîner des changements importants pour la condition féminine…
Un écrivain de talent
Sous la plume alerte de l’auteur, resurgit un monde délicieusement suranné porté par des descriptions minutieuses jamais ennuyeuses, des personnages charismatiques, et un rythme soutenu.
Si d’habitude, les romans historiques vous indiffèrent, vous ennuient ou vous exaspèrent, oubliez vos préjugés et laissez-vous gagner par l’atmosphère et l’écriture flamboyante de ce roman, sacré meilleur roman historique en 2015 !