Western hippie
Rhapsode de Forever Pavot 
Forever Pavot est le projet du jeune homme que l’on voit sur la pochette de l’album (au moins comme ça, pas de confusion possible). Il s’appelle Emile Sornin, il a été membre d’un groupe parisien nommé Arun Tazieff, il a aussi fait des clips pour des artistes d’autres styles musicaux tels que Disclosure ou Dizzee Rascal… un touche-à-tout, en somme. Et c’est peu de le dire :
« Il y a une dizaine d’années je faisais du punk hardcore, ensuite j’ai fait de la chiptune, de la pop, des compos garage / folk enregistrées sur K7, et maintenant des choses inspirées des musiques de films 60’s…la seule ligne directrice ce sont mes envies. Personne ne pourra m’emmerder si je veux faire un album de reggae dans 3 ans ou un album de chanson française. Parce que c’est moi qui décide. »
Maintenant que le décor est planté, venons-en à la partie musicale !
Morricone et Gainsbourg
Comme il sait tout faire, et qu’il a plein d’influences très variées, ce bon M. Sornin bricole toutes ses chansons tout seul comme un grand (agaçant personnage !), jouant lui-même les parties instrumentales, et chantant aussi, tant qu’à faire (bis !).
A l’écoute, on se retrouve quelque part entre western spaghetti, revisite de Melody Nelson et folk psyché 60’s de bon aloi. On trouve aussi du clavecin, de la flûte traversière, et des bruits de cavalcades endiablées…
Alors oui, au vu de tout ça, on pourrait craindre une musique tellement référencée qu’elle en devient inaudible, ou pénible. Mais que nenni… Ce mélange est fort réussi, tel un cocktail juste sucré comme il faut, parfait pour les beaux jours qui arrivent ! L’abus d’alcool est mauvais pour la santé, mais Forever Pavot, on en redemande.
Allez, pour finir de vous convaincre, l’excellent clip de « Joe & Rose », qui prouve qu’en plus de son talent, Emile Sornin a bien de l’humour.